La crise climatique est une crise humanitaire - informe-toi sans tarder!

La sécheresse, aggravée par le changement climatique, a des conséquences dramatiques pour la population éthiopienne, alors que l’eau nécessaire à l’agriculture, à l’hygiène et à la survie manque cruellement.

Dans le sud du pays, où les habitants vivent de l’élevage, 97% du cheptel a péri en raison de la sécheresse et du déficit hydrique. Lorsqu’il pleut après ces périodes de sécheresse, le sol est trop desséché pour absorber l’eau, ce qui provoque des inondations. De plus, ces phénomènes exacerbent les problèmes existants, tels que les conflits, la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Dans ces conditions, la survie est de plus en plus compromise.

Le Bangladesh est un pays très plat avec de nombreuses îles et le plus grand delta fluvial de la planète. Une configuration qui l’expose à une multitude de risques. L’élévation du niveau de la mer provoquée par le dérèglement climatique est déjà si marquée que des villages entiers se retrouvent inondés et doivent être évacués.

Dans le même temps, l’eau salée de la mer s’infiltre dans les nappes phréatiques, ce qui rend l’eau impropre à la consommation et compromet la santé des habitants.

Le pays est également exposé aux pluies de mousson plusieurs mois par an. Ces dernières années, ces précipitations sont devenues plus fortes, plus fréquentes et plus imprévisibles.

Les populations les plus pauvres sont souvent celles qui souffrent le plus des effets du changement climatique. Prises dans un véritable cercle vicieux, elles paient un lourd tribut aux inondations et aux sécheresses récurrentes, sans pour autant avoir les moyens de s’en prémunir.

Comme d’autres pays d’Amérique centrale, le Honduras est fortement touché par les phénomènes météorologiques extrêmes. Les effets du dérèglement climatique varient d’une région à l’autre.

Les régions du centre et des Caraïbes sont sujettes à des ouragans qui s’accompagnent d’inondations.

Dans les montagnes, des glissements de terrain se produisent pendant la saison des pluies.

Dans les zones côtières, l’élévation du niveau de la mer menace les écosystèmes, les infrastructures, l’agriculture et l’approvisionnement en eau.

Le Honduras est particulièrement exposé à la sécheresse, notamment le sud du pays, où les périodes sans précipitations s’allongent sans cesse. En 2016 et 2018, par exemple, deux graves épisodes de sécheresse se sont succédé, anéantissant les deux tiers des récoltes.

Le dérèglement climatique a rendu tous ces phénomènes météorologiques beaucoup plus intenses, plus fréquents et plus longs. Les habitants courent le risque de se retrouver sans toit ni moyens de subsistance.